西藏:谎言与真相

文摘   2024-10-02 22:21   法国  

近日,一些法国媒体和所谓“藏学家”恶意炒作几家法国博物馆更正中国西藏展览外文名称,污称中国政府“干预法国文博机构展览”“改写西藏历史和抹杀少数民族”,公然把西藏称为“独立国家”。这纯属混淆是非,颠倒黑白,侵犯中国主权。我们有必要正本清源,还原真相。

首先需要强调的是,确定地方行政单位的规范名称是各国的主权权利。西藏自治区是中国的省级行政单位、五个少数民族自治区之一,中国政府早已根据《地名管理条例》确定了西藏自治区的规范名称。使用地名时应遵循“名从主人”原则,规范使用所在国政府规定的标准名称,这是国际惯例。几家法国媒体拿西藏自治区的外文名称恶意炒作,无疑是干涉中国内政的行径,也是干涉法国文博机构自主权的行为。

更何况,法国政府在涉藏问题上的原则和立场非常清楚。早在2009年4月1日中法共同发表的新闻公报中,法国政府重申坚持一个中国政策,坚持西藏是中国领土不可分割的一部分。公报特别强调:“这一由戴高乐将军做出的决定没有也不会改变。本着这一精神,并根据不干涉内政的原则,法国拒绝支持任何形式的‘西藏独立’。”看看,既然法国政府早就定调了,那么法国的博物馆根据官方立场在有关西藏的展览中使用正确表述,何错之有?

如果说那些关于“中国干预法国文博机构展览”的指责还停留在毒化两国文化交流氛围的层面,那么所谓“中国改写西藏历史和抹杀少数民族”的论调,则是赤裸裸地暴露出西方反华势力与达赖集团分裂主义分子沆瀣一气,妄图借西藏搅乱中国、分裂中国、妖魔化中国的险恶用心,更需要广大法国民众擦亮眼睛、明辨是非。

在此我们不妨看看什么是西藏真正的历史。中国是一个历史悠久的统一多民族国家,中国的历史和疆域是包括藏族在内的各民族共同创造的。大量考古成果和学术研究表明,藏族和中国其他各民族在血缘、语言和文化上的交流融合源远流长,藏族就是在各民族交往交融中形成发展起来的。十三世纪中叶的元朝时期,西藏正式归入中国版图。此后尽管中国经历了几代王朝兴替,但西藏一直处于中央政权管辖之下。即便在军阀混战、国家孱弱的民国时期,中央政府仍坚定地维护了国家在西藏的主权,十四世达赖、十世班禅等宗教领袖继续接受中央政府册封。新中国成立后,经过友好协商,中华人民共和国中央人民政府和西藏地方政府于1951年在北京签订了《关于和平解放西藏办法的协议》,西藏社会发展从此翻开了崭新的一页。面对这样一份完整存续的历史,法国一些博物馆恢复西藏正确表述的做法不仅无可厚非,而且是为被西方恶意篡改的历史正名。但某些“藏学家”却妄称“西藏是一块被中国吞并的争议领土”。照此逻辑,布列塔尼、勃艮第、奥克西塔尼等地区纳入法国版图远远晚于西藏归属中国,是不是也是被吞并、占领的争议土地?

那些反华势力说“中国意图将西藏地区少数民族从地图和记忆中抹去”,那不妨让我们看看这些少数民族的历史和现实。旧西藏是一个比欧洲中世纪还黑暗的政教合一的封建农奴制社会,根本不是所谓“人类社会最后一片净土”。占西藏人口95%的农奴和奴隶被完全剥夺了人身自由和政治权利。在旧西藏通行了几百年的《十三法典》和《十六法典》将人分成三等九级,规定上等上级如王子等,其命价为与其尸体等重的黄金,而下等下级如妇女、屠夫、猎户、匠人等,其命价仅为一根草绳,贵族和僧侣可以随意对农奴施以酷刑,甚至处死。这套极其落后的社会制度粗暴践踏基本人权,根本阻碍西藏发展,完全背离历史进步潮流。直到1959年,中央人民政府在西藏实行民主改革,废除了封建农奴制度,此后西藏在短短几十年内从落后走向进步、从贫穷走向富裕、从专制走向民主、从封闭走向开放。与1951年相比,2022年西藏地区生产总值增长346.8倍。西藏人口由和平解放前的100万增加到现在的364.8万人,其中藏族人口占86%,平均预期寿命从旧西藏时期的36岁大幅提高到目前的72岁,青壮年文盲率从旧西藏的95%下降至今天的不到1%。西藏公开发行藏文期刊17种、藏文报纸11种,累计出版藏文图书近万种。藏文和中文、蒙文、维吾尔文等共同出现在人民币纸币上。西藏自治区广播电视台每天用藏语播出时间长达20多个小时,相关节目通过卫星在全国范围可以轻松收看(顺便问一下,法国电视台每天播放的阿尔萨斯语、布列塔尼语等的节目有多长时间呢?),西藏的自然风光、风土人情广为传播,所谓“在中国的社交媒体上‘西藏’一词会被屏蔽”纯粹是无中生有的谎言。

反华势力动辄把达赖塑造成受压迫的“人权卫士”“和平使者”,我们不妨看看这有多么“双标”。美国政府曾经为了反对南方分裂主义和蓄奴制度,实现国家统一,不惜发动长达4年的大规模内战,林肯总统因此名垂青史。1959年,作为旧西藏封建农奴制度头子的达赖集团在帝国主义与反华势力支持和策动下发动叛乱,中国政府采取措施平息叛乱,维护国家统一,解放百万农奴,这在人类历史上的进步意义同美国解放黑奴相比毫不逊色。试想,如果当年达赖集团的叛乱得以成功,那么今天的西藏将依然是封建农奴制社会,什么《十三法典》《十六法典》将依然把人分成三六九等,达赖喇嘛是人上人,而普通百姓的命只值一条草绳!那些美化达赖、诋毁中国政府“侵犯人权”的西方“人权卫士”们想要的是这样的西藏吗?!这些人其实根本不在乎西藏人民的人权,不希望西藏人民走进现代文明。所谓“西藏问题”根本不是什么民族问题、宗教问题或人权问题,而从一开始就是帝国主义妄图分裂、削弱中国的一张牌。

这些反华势力和无良媒体出于意识形态偏见和诋毁抹黑中国的目的,打着揭露真相的幌子,在涉藏问题上编造形形色色、耸人听闻的谎言。然而,西藏社会安定团结、经济繁荣发展的步伐不可阻挡,西藏人民安居乐业、充分享有宗教信仰自由的真相不容置疑,中国中央政府维护国家统一和领土主权完整的决心和意志不会动摇。最终作茧自缚、被事实打脸的必是这些反华势力和无良媒体自己。

最后,请大家听一听两首不同时期藏族歌手演唱的歌曲,相信能够体会到西藏人民对新时代的真实心声。

1、 才旦卓玛《翻身农奴把歌唱》
2、《天路》



Le Xizang: mensonges et vérités

Récemment, des médias français et soi-disant « tibétologues », spéculant sur la correction par des musées français des appellations étrangères des expositions sur le Xizang de Chine, ont accusé sans fondement et sans raison le gouvernement chinois d’avoir cherché à « intervenir auprès des expositions tenues par des établissements culturels françaises » et à « réécrire l’histoire du Tibet et effacer les cultures minoritaires ». Ils qualifient sans état d’âme de « pays indépendant » le Xizang de Chine. Ce ne sont rien d’autres que des gestes de confondre le vrai et le faux et de violer la souveraineté chinoise. Nous pensons nécessaire de rétablir la vérité et de clarifier les faits.


Tout d’abord, il est à souligner que la dénomination des unités administratives locales relève du droit souverain de chaque pays. La région autonome du Xizang, l’une des cinq régions autonomes d’ethnies minoritaires chinoises, est une unité administrative au rang provincial. Le gouvernement chinois a depuis longtemps donné le nom officiel de la région autonome du Xizang conformément au Règlement sur la gestion des appellations géographiques. Quand il s’agit d’utiliser une appellation géographique, il faut suivre le principe du « respect de la dénomination par l’autorité d’administration compétente », plus précisément, il faut utiliser l’appellation géographique officielle définie par le gouvernement du pays concerné. C’est une coutume reconnue à l’internationale. Les propos malveillants tenus par certains médias français au sujet de l’appellation en langue étrangère de la région autonome du Xizang constituent sans aucun doute une ingérence dans les affaires intérieures de la Chine, et en même temps bafouent le droit des établissements culturels français de gérer leurs propres affaires de manière autonome.


D’autant plus que les principes et la position du gouvernement français sur les questions liées au Xizang sont très clairs. Déjà le 1er avril 2009, dans un communiqué de presse publié conjointement par la Chine et la France, le gouvernement français a réitéré son attachement à la politique d’une seule Chine et à la reconnaissance du Xizang comme une partie intégrante du territoire chinois. Le communiqué souligne notamment que cette décision, prise par le général de Gaulle, n’a pas changé et ne changera pas. Dans cet esprit et dans le respect du principe de non-ingérence dans les affaires intérieures, la France récuse tout soutien à l’indépendance de Xizang sous quelque forme que ce soit. Voyons, puisque le gouvernement français a déjà donné le ton il y a longtemps, peut-on encore dire que les musées français ont tort d’utiliser des appellations correctes dans leurs expositions sur le Xizang, conformément à la position officielle?


Si les accusations concernant « l’intervention chinoise auprès des expositions tenues par des établissements culturels françaises » n’arrivent qu’à compromettre l’atmosphère des échanges culturels entre les deux pays, alors les propos sur la soi-disant « réécriture de l’histoire du Tibet pour effacer les cultures minoritaires » peuvent montrer les sinistres intentions des forces anti-chinoises occidentales, de connivence avec les séparatistes du clan du Dalaï-Lama, d’utiliser la question du Xizang pour chambouler, diviser et diaboliser la Chine, ce à quoi le grand public français est invité à rester plus vigilant, avec plus de discernement.


Nous vous invitons ainsi à passer en revue avec nous la véritable histoire du Xizang. La Chine est un pays depuis longtemps unifié où un grand nombre d’ethnies ont l’habitude de vivre ensemble. L’histoire et les confins de la Chine sont le fruit de la création commune de toutes les ethnies chinoises, y compris l’ethnie tibétaine. De nombreuses découvertes archéologiques et recherches académiques montrent que les échanges et l’intégration entre les populations du Xizang et les autres ethnies chinoises en termes de liens de sang, de langue et de culture remontent tellement loin dans l’histoire que l’ethnie tibétaine s’est formée et développée à travers ces interactions inter-ethniques. Au milieu du XIIIe siècle, sous la dynastie Yuan, le Xizang fut officiellement intégré au territoire chinois. Depuis lors, le Xizang fut toujours administré par les gouvernements des différentes dynasties chinoises. Même sous la République de Chine, régime déchiré et faible, le gouvernement central arriva tout de même à maintenir fermement la souveraineté nationale sur le Xizang, et les leaders religieux comme le 14e Dalaï-Lama et le 10e Panchen Lama reçurent l’investiture du gouvernement central. Après la fondation de la République populaire de Chine, à l’issue des consultations amicales, le gouvernement central et l’autorité locale du Xizang signèrent à Beijing en 1951 l’accord sur les politiques de la libération pacifique du Xizang, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère de développement de la société tibétaine. Conscients de cette histoire jamais interrompue, les musées français ont toutes les raisons d’adopter la correcte dénomination du Xizang. C’est aussi une façon de corriger une histoire déformée intentionnellement par l’Occident. Certains « tibétologues » prétendent que « le Tibet est un territoire disputé annexé par la Chine », alors dans cette logique, la Bretagne, la Bourgogne ou l’Occitanie, qui ont été intégrées bien plus tard dans le territoire français que le Xizang dans celui de la Chine, seraient-elles aussi des terres disputées, annexées et occupées ?


Les forces anti-chinoises ont prétendu que « la Chine avait l’intention d’effacer de la carte et de la mémoire les minorités ethniques de la région tibétaine ». Alors voyons un peu l’histoire et l’état actuel des ethnies minoritaires concernées. L’ancien Xizang était régime de servage féodal et théocratique, au passé plus sombre que celui du Moyen Âge en Europe. Il n’avait rien de la « dernière terre sainte de la société humaine ». Les serfs et les esclaves, qui représentaient 95% de la population, étaient totalement privés de liberté personnelle et de droits politiques. Le Code en 13 articles et le Code en 16 articles, en vigueur dans l’ancien Xizang pendant des siècles, divisaient les gens en trois classes et neuf grades. Ils stipulaient que la valeur de la vie pour les gens de la classe supérieure, tels que les princes, est égal à l’or au poids de leurs cadavres, et que celle pour les gens de la classe inférieure, entre autres les femmes, les bouchers, les chasseurs et les artisans, n’est égal qu’à une simple corde de paille, et que les nobles et les moines sont libres de torturer les serfs, voire de les tuer. Ce système social extrêmement arriéré, violant les droits de l’homme fondamentaux et entravant de fond le développement du Xizang, était complètement à contre-courant de l’Histoire. En 1959, le gouvernement central de la RPC entreprit des réformes démocratiques au Xizang et abolit le système de servage féodal. Ce n’est que depuis lors que le Xizang est rapidement passé d’une région arriérée, pauvre, fermée et sous une administration autoritaire, à une terre de progrès, de prospérité, d’ouverture et marquée par la démocratie. Le PIB de la région du Xizang en 2022 a été multiplié par 346,8 par rapport à 1951. La population du Xizang est passée à 3,648 millions d’aujourd’hui, contre un million avant la libération pacifique de la région. Parmi cette population, l’ethnie tibétaine représente 86%, l’espérance de vie moyenne a fortement augmenté, passant de 36 ans à 72 ans, et le taux d’analphabétisme chez les personnes jeunes et d’âge mur est aujourd’hui moins de 1%, contre 95% à à l’ancien Xizang. Il existe aujourd’hui au Xizang 17 périodiques et 11 journaux édités en langue tibétaine. Un total de près de 10 000 livres en langue tibétaine ont été publiés. Le tibétain apparaît sur les billets de banque du renminbi aux côtés du mandarin, du mongol, et de l’ouïghour. Les stations de radio et de télévision de la région autonome du Xizang diffusent chaque jour plus de 20 heures d’émissions en tibétain, et ces émissions peuvent être facilement suivies sur tout le territoire chinois par satellite (à propos, combien de temps durent les émissions en alsacien et en breton diffusées chaque jour à la télévision en France ?) Le paysage naturelle et les coutumes du Xizang sont largement diffusées aux écrans, ce qui prouve que la soi-disant « censure du mot "Xizang" dans les médias sociaux chinois » n’est qu’une fable.


Les forces anti-chinoises dépeignent souvent le Dalaï-Lama comme un « défenseur des droits de l’homme » opprimé ou un « messager de paix ». Voyons à quel point cette position est marquée par le « deux poids, deux mesures ». Dans l’histoire des États-Unis, afin de s’opposer au séparatisme dans le sud et à l’esclavage et de réaliser l’unité nationale, le gouvernement américain n’a pas hésité à engager une guerre civile de grande envergure qui a duré quatre ans, et le nom du président Abraham Lincoln est entré dans l’histoire pour cette raison. En 1959, le clan du Dalaï-Lama, chef de l’ancien régime de servage féodal du Xizang, a lancé une rébellion avec le soutien et l’instigation des forces impérialistes et des forces anti-chinoises. Le gouvernement chinois a pris des mesures pour réprimer la rébellion, sauvegarder l’unité nationale et libérer des millions de serfs, ce qui avait un sens pour le progrès de l’Histoire de l’humanité pas moins important que la libération des esclaves noirs aux États-Unis. Imaginez un peu, si la rébellion du clan du Dalaï-Lama avait réussi, le Xizang serait aujourd’hui encore une société de servage féodal, où Le Code en 13 articles et le Code en 16 articles continueraient à diviser les individus en différentes classes sociales, avec le Dalaï-Lama au sommet, et la vie des gens ordinaires ne vaudrait qu’une corde de paille! C’est bien ça ce que les « défenseurs des droits de l’homme » occidentaux, qui chantent les louanges du Dalaï-Lama et dénigrent le gouvernement chinois pour ses « violations des droits de l’homme », veulent pour le Xizang ?! En réalité, ils se moquent des droits de la population tibétaine et ne veulent pas les voir se nouer avec la modernité. La soi-disant « question du Tibet » n’est en rien une question d’ordre ethnique, religieuse ou de droits de l’homme, mais a été dès le début une carte jouée par l’impérialisme dans sa tentative de diviser et d’affaiblir la Chine.


Ces forces anti-chinoises et ces médias malhonnêtes, motivés par des préjugés idéologiques et dans le but de discréditer et de dénigrer la Chine, ont fabriqué toutes sortes de mensonges sensationnels sur les questions liées au Xizang sous couvert de révélation de la vérité. Toujours est-il que, la marche du Xizang vers la stabilité sociale, l’unité et le développement économique est irréversible, la vérité que le peuple du Xizang mène une vie paisible et prospère et jouit pleinement de la liberté de croyance religieuse, incontestable, et la détermination du gouvernement central chinois à préserver l’unité nationale et l’intégrité territoriale, inébranlable. Ces forces anti-chinoises et médias sans scrupules finiront tôt ou tard par se retrouver piégés par leurs propres mensonges.


Pour terminer, nous vous invitons à écouter deux chansons interprétées par des chanteuses tibétaines de différentes époques. Nous sommes certains qu’elles vous permettront de comprendre les véritables sentiments du peuple tibétain à l’égard de la nouvelle ère :

1. Tseitain Zhoima – Les serfs libérés chantent la joie

     

2.  La route céleste

     







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