法国经济类日报《回声报》8月27日发表了一篇题为《中国:震荡就在眼前》的文章,借谈中国经济问题妄议中国政治,对中国内外政策妄加攻击。文章的观点陈腐老套,论据虚假片面,论证逻辑混乱,实在是一篇展示某些西方人唯我独尊和傲慢自大本性的绝好教材。
——文章说“由于占GDP25%的房地产难以摆脱危机,导致中国经济深陷低迷”。一个国家的经济如果缺了25%的GDP确实会不好。但是,这25%是怎么来的?根据中国国家统计局公布的数据,2024年上半年,房地产行业仅占中国GDP的5.76%。《回声报》文章使用的是西方反华宣传的通稿,用移花接木手法把钢铁、水泥、家具、家电、装修等上下游行业都算作房地产行业,仿佛中国如果不造房子,这些产业都将归零。照这种算法,法国房地产行业得占GDP的30%。在错误信息的基础上观察分析中国经济,得出的结论必定是错误的。这就是为什么一些西方媒体和学者天天盼着中国经济因为房地产危机而崩溃的原因,因为他们把房地产当作中国经济的命根子,“房地产不好,就一切都不好”。可中国经济今年上半年偏偏还录得5%的增长率,比西方国家都好。
——文章说“三中全会文件中45次提及‘技术’而仅有5次提及‘消费’”,从而得出结论“中国家庭消费不振的问题被忽视”。这种毫无逻辑的推导论证令人瞠目结舌,难道作者不明白,技术进步是经济增长的根本动力,是可以创造消费需求的?文章于是煞有介事地开出药方,说“在自由主义体制下,提振购买力的办法就是刺激家庭消费”,说白了就是要给老百姓发钱,但“北京却在这条道路上开倒车”。这是用西方经济学理论生搬硬套中国的发展实践,以为西方做的就是正确的,放之四海而皆准,别的国家必须亦步亦趋,否则就是政治体制有问题,就会陷入经济衰退乃至国家崩溃。这是典型的自命不凡、好为人师。
——文章将近年中西方经贸摩擦归咎于“中国产能过剩”和对外实行“侵略性出口政策”,但这其实反映了西方自身经济实力不济,产品竞争力不强,比不过就耍赖的本质。在全球化时代,没有哪个国家的生产只瞄着本国市场。如果说中国制造出口欧美是产能过剩,那么远销全球的空客、波音飞机,欧美燃油汽车以及法国葡萄酒和奢侈品是不是产能过剩?中国有权发展自己。中国产业竞争力提高了,甚至在某些领域对欧美国家实现了赶超,西方不能再像过去那样轻松赚钱、攫取超额利润了,这并非中国的错。西方应该反求诸己、努力提高自己的竞争力,而不是编造政府补贴、产能过剩的借口搞保护主义、经济胁迫那一套。文章还指责“中国希望通过巩固在清洁能源、电池、人工智能等战略性产业的优势来应对西方对其抵制”,可谓强盗逻辑。难道面对西方国家的经济打压、芯片卡脖子、贸易高关税,中国只能束手待毙?中国当然要反击、突围!中国发展上述领域,代表的是先进生产力的前进方向,是为全球应对气候变化和保护环境作贡献,怎么到西方眼里就成了罪过?西方对“中国制造”的抵制本就是逆历史潮流而动,背后是“西方中心论”作祟,骨子里认为中国不配发展得比他们好。
——文章说“中共对自身生存和领土绝对控制有执念”,“邓小平推行改革开放,是为了加强在毛泽东时代受到削弱的中共政权合法性”。到这里,作者终于不再掩饰他对中国共产党和中国社会主义制度的极端仇视和偏见了。中国共产党执政是历史的选择、人民的选择。100多年来,是中国共产党带领中国人民推翻帝国主义、封建主义、官僚资本主义“三座大山”,是中国共产党将中国从积贫积弱甚至被“开除球籍”的边缘拯救回来,发展成为世界第二大经济体。在中国,中国共产党就是领导一切的政治力量,因为没有共产党就没有新中国,就没有中国特色社会主义,就不能实现中华民族伟大复兴。没有中国共产党,外部势力就会趁虚而入,颠覆破坏,搞颜色革命,让中国陷入动荡战乱,四分五裂,人民重新受苦受难。这就是中国共产党为什么要通过不断的自我革命永葆领导核心地位的原因。他不是为了自己的所谓“生存”,因为他没有自己的私利,他的利益就是中国人民的利益,他是风雨来袭时中国人民的主心骨,他是群狼环伺时中华民族的“保护神”。
文章作者这样的西方记者每当谈论当代中国就会像复读机一样重复着对毛泽东的污蔑抹黑。他们的险恶用心是,否定了毛泽东,就否定了中国共产党,就否定了中国的社会主义制度,就挖掉了中国当代历史的根!然而,他们的希望落空了,毛泽东的形象在当代中国人民心目中不但没有贬损,反而越来越高大,毛泽东思想关于中国社会主义革命和建设的正确论断不断被中国的发展实践所印证,中国人民越发感念毛泽东时代为当代中国发展所奠定的思想、制度、物质基础,当代中国青年自发兴起研读《毛泽东选集》热,从中汲取智慧和力量,他们根本不吃西方媒体妖魔化毛泽东的那一套。
这篇文章的种种“硬伤”,归根到底反映出西方一些所谓“中国问题专家”对中国发展道路、理论、制度与文化的“不懂”。中共二十届三中全会《决定》2万多字,列出300多项重要改革举措,条条直指体制、机制、制度层面的问题,要求5年内全部完成。“中国问题专家”却得出“老调重弹”“措辞空洞”“缺乏实质性内容”的结论。这些人名为“中国问题专家”,却从不屑于深入研究中国问题,而是用他们的意识形态偏见框定中国现实。如果中国的现实与他们脑子里的刻板印象不符,他们就剪裁现实。这正是长期以来西方总是误读、曲解中国内外政策的根源所在。他们这么做,往轻了说是欺骗老百姓,往重了说是“欺君误国”。西方国家的执政者们如果以他们的见解为基础进行决策,如何能形成客观理性的对华认知、制定正确可行的对华战略?如何能在他们心心念念的竞争中战胜中国?
Aux « experts de la Chine » qui n’arrivent pas à
comprendre la ChineLes Échos a publié le 27 août un article intitulé Chine :
le tremblement, c’est maintenant, dans lequel, sous prétexte de discuter
des questions économiques chinoises, il critique de manière infondée la
politique chinoise et attaque les politiques intérieures et extérieures de la
Chine. Ses points de vue désuets et stéréotypés, ses arguments faux et
partiaux, et sa logique confuse démontrent parfaitement le suprématisme et
l’arrogance de certains occidentaux.L’article affirme que, «le secteur immobilier ne parvient pas à
sortir d’une crise entamée il y a deux ans, en dépit des mesures volontaristes
du régime. Or ce secteur pèse, à lui seul, un quart de l’économie
nationale. » Il est vrai qu’une économie se porterait mal si 25% de son
PIB venait à disparaître. Mais d’où vient ce chiffre de 25% ? Selon les
données publiées par le Bureau National des statistiques de Chine, le secteur
immobilier ne représentait que 5,76% du PIB chinois au premier semestre 2024.
Ce que l’article des Échos a adopté, c’est une formule classique de propagande
occidentale anti-chinoise. En usant d’artifice d’amalgame, il comptabilise des secteurs
en amont et en aval tels que l’acier, le ciment, les meubles, les appareils
électroménagers et les travaux de rénovation sous la bannière de l’immobilier.
C’est comme si toutes ces industries retomberaient à zéro si la Chine ne
construisait plus de logements. Selon cette méthode de calcul, le secteur
immobilier en France devrait représenter 30% du PIB français. Analyser
l’économie chinoise sur cette base d’informations fausses conduira
inévitablement à des conclusions erronées. C’est pourquoi certains médias et
chercheurs occidentaux attendent désespérément que l’économie chinoise
s’effondre en raison de la crise immobilière, car ils considèrent l’immobilier
comme le pilier central de l’économie chinoise : « Quand le bâtiment
ne va pas, rien ne va. » Pourtant, au premier semestre de cette année,
l’économie chinoise a enregistré une croissance de 5%, dépassant celle de tous
les pays occidentaux.L’article affirme que, dans les documents de la 3e
session plénière du 20e Comité central du Parti communiste chinois, « le mot
“consommation ” n’apparaît que 5 fois, contre 45 fois pour celui de
“ technologie ” », ce qui l’amène à conclure que « pas
question de confier l’avenir du PIB chinois à une force aussi volatile que la
consommation des ménages. » Ce genre de raisonnement inconséquent est
sidérant : l’auteur ne comprend-il pas que le progrès technologique est une
force motrice fondamentale de la croissance économique et qu’il peut créer des
demandes de consommation ? Il fait alors semblant d’être sérieux pour prescrire
une « ordonnance » en affirmant que « dans un système politique
libéral, la solution consisterait à transférer du pouvoir d’achat aux ménages
afin qu’ils jouent enfin leur rôle tant attendu de moteur économique. »,
ce qui reviendrait tout simplement à distribuer de l’argent au peuple, mais que
« Pékin ne s’engage sur ce chemin qu’à reculons. » Il essaie d’appliquer
les théories économiques occidentales aux pratiques chinoises du développement,
en pensant que ce que fait l’Occident est correct et universellement
applicable, et que les autres pays doivent lui emboîter le pas. Sinon, cela
signifierait qu’il y a des problèmes dans leur système politique, et ils seront
frappés par une récession économique, voire par un effondrement national. C’est
un exemple typique de prétention et de prédication.L’article impute les frictions économiques et
commerciales entre la Chine et l’Occident de ces dernières années à la «
surcapacité chinoise» et à l’« agressivité qui dénote surtout
la fébrilité de Pékin» , dans le domaine d’exportation. Cependant, cela reflète
plutôt l’état languissant de l’économie et la faible compétitivité de la
production dans les pays occidentaux, et leur coutume de changer les règles en
cas d’échecs dans la concurrence. En cette époque de mondialisation, la
production d’aucun pays ne vise uniquement son marché domestique. Si
l’exportation de produits fabriqués en Chine vers l’Europe ou les États-Unis
constitue une surcapacité, les avions Airbus et Boeing, les voitures thermiques
européennes et américaines, ainsi que les vins français et les produits de luxe
vendus dans le monde entier ne constituent-ils pas des surcapacités
également ? La Chine a le droit de se développer. La compétitivité
industrielle de la Chine s'est améliorée et elle a même rattrapé ou dépassé l’Europe
et les États-Unis dans certains domaines. Mais ce n’est pas la faute de la
Chine si l’Occident ne peut plus gagner autant d’argent aussi facilement et
extraire des bénéfices excessifs comme dans le passé. L’Occident devrait
chercher à améliorer sa propre compétitivité, plutôt que de faire recours au
protectionnisme et à la coercition économique sous des prétextes inventés tels
que les subventions gouvernementales et les surcapacités.L’article accuse également que «c’est en
assoyant un peu plus encore son avance dans des industries stratégiques
(énergies propres, batteries, intelligence artificielle...) que Pékin espère
sauver sa toute-puissance commerciale menacée par un mouvement de rejet latent
en Occident », ce qui relève d’une logique de bandit. Face à la répression
économique, à l’embargo sur les puces et à l’augmentation insensée des droits
de douane de l’Occident, la Chine doit-elle baisser les bras en se laissant
faire ? Elle doit bien sûr riposter et briser l’encerclement ! Le développement
dans ces domaines susmentionnés de la Chine représente l’orientation future des
forces productives avancées et contribue à la lutte mondiale contre le
changement climatique et à la protection de l’environnement. Comment se fait-il
que cela soit perçu comme une faute par les Occidentaux ? Le boycott occidental
du « Made in China » va à contre-courant de l’histoire et se fonde
sur l’« occidentalo-centrisme », selon lequel la Chine ne mérite pas
de se développer mieux que l’Occident.L'article dénonce que « la véritable obsession du système politique chinois
est celle de sa survie et de son contrôle absolu de son territoire » (sic), et affirme que « Deng Xiaoping a développé son économie en quatrième vitesse, c’était au
service du renforcement de la légitimité du Parti, sérieusement mise à mal par
les tragédies du maoïsme » (sic). Ici enfin, l'auteur ne cache plus son animosité et ses
préjugés extrêmes à l'égard du PCC et du système socialiste chinois. Néanmoins,
Le leadership du PCC est le choix de l'histoire et du peuple chinois. Depuis
plus d’un siècle, c'est le PCC qui a dirigé le peuple chinois pour renverser
les « trois grandes montagnes », à savoir l'impérialisme, le féodalisme et le
capitalisme bureaucratique. C'est également le PCC qui a sauvé la Chine du
gouffre de la pauvreté et de la faiblesse extrêmes, la retirant même du bord de
l'exclusion planétaire, pour en faire la deuxième plus grande économie
mondiale. En Chine, le PCC est la force politique qui exerce une direction
globale dans tous les domaines à travers le pays. Sans le PCC, il n'y aurait
pas eu la Chine nouvelle, ni le socialisme aux caractéristiques chinoises, et
la grande renaissance de la nation chinoise ne pourrait être réalisée. Sans le
PCC, des forces extérieures profiteront de la situation pour s’ingérer dans les
affaires intérieures, pour semer le chaos, pour inciter aux « révolutions
de couleur », pour plonger la Chine dans la tourmente, la guerre et la
dislocation, et pour infliger à nouveau au peuple chinois la misère et la souffrance.
Il incombe au PCC de maintenir sa position dirigeante fondamentale par une
auto-révolution perpétuelle afin d'éviter ce scénario funeste. Le PCC n'œuvre
en aucun cas pour sa propre « survie », car il n'a aucun d'autre intérêt privé
que celui du peuple chinois. Il est l’épine dorsale du peuple chinois face aux orages,
et le gardien protecteur de la nation chinoise lorsque les loups rôdent autour
d’elle.Chaque fois qu'ils parlent de la Chine contemporaine, les journalistes
occidentaux tels que l'auteur de l'article ne savent que répéter les calomnies
à l'encontre de Mao Zedong, comme un magnétophone. Leur dessein insidieux est
qu'en dénigrant Mao Zedong, ils démolissent le PCC et le système socialiste en
Chine, et finalement déracinent l'histoire contemporaine de la Chine !
Cependant, Leurs calculs se sont avérés vains. L’image de Mao Zedong, qui n'a
été point ternie dans l'esprit du peuple chinois, ne fait que de devenir plus
brillante aujourd’hui. Les idées maoïstes qui portent sur la révolution et la
construction socialistes de la Chine, ont été prouvées par les aboutissements
du développement chinois. Le peuple chinois éprouve une reconnaissance croissante
envers l'héritage de l'ère Mao Zedong, dont les acquis idéologiques,
institutionnels et matériels ont jeté les bases du développement de la Chine
moderne. Dans la Chine contemporaine, un enthousiasme spontané pour la lecture
des Œuvres choisies de Mao Zedong anime la jeunesse, qui y puise de la
sagesse et de la force. Ces jeunes rejettent catégoriquement la diabolisation
par les médias occidentaux à l’encontre de Mao Zedong.Cet article présente de nombreuses « lacunes » qui
reflètent fondamentalement l’« ignorance » de certains soi-disant « experts de
la Chine » en Occident concernant la voie de développement, la théorie, le
système et la culture de la Chine. La Décision adoptée lors de la 3e session plénière du 20e Comité central du PCC compte plus de 20 000 caractères, énumère plus de 300
initiatives de réforme importantes. Chacune d’entre elles vise directement les
problèmes qui se posent au niveau des institutions, des mécanismes et des
systèmes, avec pour objectif de les résoudre entièrement d'ici cinq ans.
Cependant, les « experts de la Chine » sont parvenus à la conclusion qu'il
s'agit de « vieux réflexes », de « catalogue de vœux pieux » et de « formules
creuses », puisque ces soi-disant « experts » n'ont jamais pris la peine
d'étudier le dossier chinois en profondeur, préférant observer la réalité
chinoise par le prisme de leurs préjugés idéologiques. Si la réalité en Chine
ne correspond pas à leurs clichés dans leur tête, ils la découpent. C'est la
cause profonde de l'interprétation erronée que l'Occident fait depuis longtemps
de la politique intérieure et étrangère de la Chine. Ils agissent ainsi pour
tromper leur peuple, duper leurs dirigeants et induire leur État en erreur. Si
les dirigeants des pays occidentaux prennent leurs décisions sur la base des
opinions de ces « experts », comment peuvent-ils se forger une perception
objective et rationnelle de la Chine et formuler une stratégie correcte et
réalisable à son égard ? Et comment peuvent-ils l'emporter sur la Chine dans la
compétition qu'ils ont en tête ?