美国统计数据造假

文摘   2024-08-27 00:17   法国  

 编者按:转发一篇有趣的文章,不代表使馆观点。



2023年7月,美联储完成了最后一次加息,把美国的基准利率拉升到了5%以上。
然后全球就开始不断地讨论美联储什么时候会开始降息,因为在利率达到5%后,按照正常的经济学理论,虽然美国的通胀会降,但经济和就业肯定会变得很差,美国就需要降息以刺激经济。
然而,美国把利率弄这么高本意是想拉爆某些国家经济的,尤其是那个全球唯一敢不跟着美国加息,甚至还逆势降息的中国。在没有拉爆别国经济之前,美国是不会降息的。
那么,美国不降息,经济是不是就不好了呢?恰恰相反!在把利率拉升到5%以后,美国的经济不但不低迷,反而热火朝天,就业数据连超预期。
根据美国劳工部宣布的数据:
2023年8月,美国新增非农就业18.7万人,高于市场预期的17万人,远高于前值15.7万人。
2023年9月,美国新增非农就业33.6万,远超过市场预期的17万人,也远超过前值22.7万人。
全球震动。
2023年10月,美国新增非农就业15万人,低于预期的18万人,大幅低于前值29.7万人。
这次当然没有全球震动,但关于之前两个月美国的就业数据失实或造假的质疑声音消失了,这次的数据让美国之前公布的非农就业数据看起来非常真实。
2023年11月,美国新增非农就业数重新飙升,达19.9万人,高于预期的18.5万人,远高于前值的15万人。
2023年12月,美国新增非农就业21.6万人,远高于市场预期的17.1万人,远高于前值17.3万人。
这次不止是全球震动了,甚至美国财长耶伦都直接出来说美国经济已经实现了软着陆。
美国的这经济数据,强得吓人啊!根据这数据美国根本就不需要降息,甚至按这势头看,美国经济衰退、就业低迷的前景,不知道要等多久才能看得到。
2024年1月,美国新增非农就业35.3万人,远高于市场预期的18.5万人,高于前值33.3万人。
全球震动,因为数据超过了市场预期近一倍。
2024年2月,美国新增非农就业27.5万人,远高于市场预期的20万人,也远高于前值22.9万人。
2024年3月,美国新增非农就业30.3万人,远高于市场预期的21.4万人,也远高于前值27万人。
依然是全球震动。
之后的就不一一列举了,反正美国的数据太光鲜亮丽了,经济和就业火得不得了,严重违反经济学常识。但美国就是做到了这一切。
然而,在美国劳工部的公开数据之外,整个欧洲以及整个美国的劳动群众都在抱怨工资降低,物价飞涨,找工作困难。美国的盟国实在撑不住了,已经纷纷进行了降息,就剩美国还在死撑。
2024年8月21日,一个重磅消息震动了世界。这一天美国劳工部宣布,过去一年的统计数据有点小错误,需要修正一下。
根据修正后的结果,美国在2023年4月至2024年3月的统计周期内,新增就业岗位比之前宣布的减少了81.8万个,使得过去一年的总就业增长从曾经宣布的290万降至210万,平均每个月新增的非农就业岗位减少了约6.8万个。
而且这个还只是预估,美国劳工部称,2023年4月至2024年3月的最终数据,会在2025年2月才发布。而据高盛集团预测,最终数据可能会达到下修100万以上程度。
这个消息不止是震动世界了,直接把全世界都给震傻了。过去一年美国的实际新增非农就业只有210万人,但宣布值却达到了290万,妥妥地注水40%!
如此离谱的数据,已经远远超过了“统计有误”的范畴了,这是明目张胆的数据造假。
之前人们还疑惑不解为什么美国利率这么高还能保持经济火热。现在谜底解开了:其实过去一年美国的经济就只剩下了纯粹的通胀,经济和就业的火热根本不存在,完全都是美国劳工部统计局依靠统计造假搞出来的。
这么大的误差,不可能过了一年才发现,也不存在当时无法精确统计且误差巨大,一年后反而能精确统计的情况。而且这不是美国劳工部统计局自己造假的事情,这是整个美国政府在进行系统性数据造假。
这不仅仅是从统计逻辑上猜测,还有事实印证。在美国劳工部8月21日发布了如此离谱的统计数据修正后,美联储主席随即在23日发表讲话,说降息时机已经成熟,不愿看到美国劳动力市场进一步降温。
真是好巧啊!出现这种事,你觉得我还会相信美国劳工部和美联储是互相独立的两个系统,在就业数据上不是联手故意造假,确实就是下面的办事员算错了,才导致过去一年的就业数据统计出现了如此离谱的误差?
美国这么赤裸裸地公开数据造假,就是为了在过去一年里硬撑加息。而过去一年里美国的加息不是为经济服务的,而是为政治服务的。
美国不敢打热战,贸易战也没打赢,唯一能打的就是金融战了。疯狂抬升美元利率就是发动金融战,要通过大规模操控美元流动来把别国经济搅得一团糟。这么干美国的成本是非常大的,其耗费不亚于发动一场中型战争。
既然投入了成本,那就得有战略回报,最好能拉爆中国,最低也要拉爆俄罗斯,如果最后只拉爆了几个亚洲小国那就是失败。但硬撑一年后,不仅没拉爆中国,也没有拉爆俄罗斯,甚至连几个亚洲小国被拉爆的情况都没出现。
最后美国还是没撑住,在没有任何收割成果的情况下被迫进行降息。本轮金融战结束,美国战果为零,但“军费”已经支付。
如今的美国已经失去了多个领域的霸主地位,只剩下最后一个领域还能称得上是霸主,那就是统计学。从此以后美国就是统计学上的至高霸主。
——根据公众号远方青木文章编写




Falsification des statistiques aux États-Unis

La dernière augmentation de taux d’intérêt en juillet 2023 par la Réserve fédérale des États-Unis (FED) a porté le taux de référence américain à plus de 5 %.

Depuis, le monde entier se mettait à se demander quand la FED commencerait à baisser le taux, car les théories économiques ont prévu qu’au-dessus du seuil de 5 %, malgré une inflation qui diminuerait, l’économie et l’emploi en souffriraient, obligeant ainsi les États-Unis à baisser le taux pour stimuler l’économie.

Mais si les États-Unis avaient augmenté le taux, c’était surtout pour détruire l’économie de certains pays, en particulier celle de la Chine, le seul pays au monde à leur tenir la tête en baissant contre toute attente les taux d’intérêt chinois. On peut bien comprendre qu’avant d’atteindre leur but, les États-Unis ne réduiront jamais leurs taux.

Alors, l’économie américaine est-elle en difficulté si le taux ne se baisse pas ? Bien au contraire ! Après avoir augmenté le taux à 5 %, l’économie américaine ne s’est pas affaiblie, mais a prospéré avec les chiffres relatifs à l’emploi dépassant toutes les prévisions.

Selon les données annoncées par le Département du Travail des États-Unis :

En août 2023, les États-Unis ont enregistré 187000 nouveaux emplois non agricoles (NFP), ce qui est supérieur aux prévisions du marché de 170 000 et au chiffre précédent de 157 000.

En septembre 2023, les États-Unis ont enregistré 336000 nouveaux NFP, ce qui est nettement supérieur aux prévisions du marché de 170 000 et au chiffre précédent de 227 000.

Le monde entier en est secoué.

En octobre 2023, les États-Unis ont créé 150000 emplois non agricoles, moins que les prévisions de 180 000 et bien en dessous du chiffre précédent de 297 000. Cette fois-ci, le monde n’a pas été secoué. Mais les doutes sur la véracité des données au cours des deux mois précédents se sont estompés, car cette fois-ci, les chiffres de l’emploi non agricole publiés par les États-Unis ont rendu plus crédibles les données précédemment publiées.

En novembre 2023, les États-Unis ont de nouveau vu le nombre des NFP grimper, atteignant 199000, au-dessus des attentes de 185 000 et bien supérieur à 150 000 du mois précédent.

En décembre 2023, les États-Unis ont créé 216000 emplois non agricoles, dépassant largement les prévisions de 171 000 et les 173 000 précédemment publiés.

Cette fois, non seulement le monde entier a été secoué, mais même la Secrétaire au Trésor des États-Unis, Janet Yellen, a déclaré que l’économie américaine avait réussi un atterrissage en douceur.

Ces chiffres sont tellement hauts qu’ils font peur ! S’ils sont vrais, les États-Unis n’ont pas du tout besoin de réduire les taux d’intérêt, et à en juger par cet élan, on ne verra que dans un avenir lointain la récession économique et le faible taux d’emploi dans ce pays.

En janvier 2024, le chiffre enregistré de NFP aux États-Unis était de 353000 nouveaux, ce qui était nettement supérieur aux prévisions du marché de 185 000 et au chiffre précédent de 333 000.

Le monde a été choqué par ces données qui ont presque doublé par rapport aux prévisions du marché.

En février 2024 encore, 275000 nouveaux NFP enregistrés aux États-Unis, bien plus que les prévisions du marché de 200 000 et le chiffre précédent de 229 000.

En mars 2024, la création de NFP aux États-Unis a été de 303000, dépassant largement les prévisions du marché de 214 000 et le chiffre précédent de 270 000.

Encore des chocs pour le monde entier.

Ce n’est plus la peine de citer les chiffres suivants pour constater que les statistiques américains sont si brillants, et l’économie et l’emploi, tellement prospères. C’est contre toutes les connaissances de base économiques, mais les États-Unis y arrivent.

Toujours est-il que, en dehors de ces données publiques du Département du Travail américain, les travailleurs en Europe et aux États-Unis se plaignent de la baisse des salaires, de la flambée des prix et de la difficulté à trouver un emploi. Les alliés de l’Amérique ne tiennent plus le coup et ont déjà réduit leurs taux d’intérêt. Et les États-Unis y résistent encore et toujours.

Le 21 août 2024, une nouvelle de poids a surpris le monde entier. Ce jour-là, le Département du Travail américain a annoncé que les statistiques de l’année précédente présentaient quelques erreurs et qu’elles devaient être corrigées.

Selon les résultats révisés, la création de NFP aux États-Unis a été réduite de 818000 par rapport à celle annoncée précédemment pour le cycle statistique avril 2023-mars 2024, ce qui ramène la croissance totale de NFP au cours de l’année passée à 2,1 millions, contre 2,9 millions annoncés précédemment, et représente en moyenne environ 68 000 créations de NFP de moins par mois.

Et il ne s’agit que d’une estimation : le Département du Travail américain annonce que les chiffres définitifs pour la période d’avril 2023 à mars 2024 ne seront pas publiés avant février 2025. Et selon Goldman Sachs Group, les données définitives pourraient faire l’objet d’une révision à la baisse, d’un ordre d’environ un million d’emplois ou même plus.

La nouvelle a secoué le monde, l’a pétrifié même. L’année dernière, l’augmentation réelle de NFP aux États-Unis n’était que de 2,1 millions, tandis que le chiffre annoncé atteignait 2,9 millions, soit un surplus exagéré de 40 % !

Un chiffre aussi scandaleux dépasse largement le cadre d’une simple «erreur statistique ». Il s’agit plutôt d’une falsification flagrante des données.

Auparavant, on s’interrogeait constamment : Comment les États-Unis peuvent maintenir le dynamisme économique dans le contexte des taux d’intérêt si élevés ? Or, aujourd’hui, le mystère est dévoilé : en réalité, l’économie américaine n’a connu, au cours de l’année écoulée, qu’une pure inflation, le prétendu boom de l’économie et de l’emploi n’existe pas et résulte entièrement d’une fraude statistique orchestrée par le Bureau des Statistiques du Travail (BLS) du Département américain du Travail.

Il est inconcevable qu’une erreur de cette ampleur ait pu passer inaperçue pendant toute une année entière. De plus, ne pas avoir pu être précis sur ces statistiques un an avant, mais l’a été un an plus tard, c’est improbable. Il ne s’agit pas simplement d’une falsification orchestrée par le BLS, mais bien d’une fraude systématique de données impliquant l’ensemble du gouvernement américain.

Ce n’est pas simplement une conjecture dans la logique des statistiques, des faits concrets la corroborent. Le 21 août, le Département du Travail des États-Unis a publié la correction scandaleuse des données, et le président de la FED a prononcé un discours deux jours plus tard, déclarant qu’il était temps de baisser les taux d’intérêt pour éviter un refroidissement excessif du marché du travail américain.

Quelle coïncidence ! Comment on peut encore croire que le Département du Travail et la FED sont deux systèmes indépendants l’un de l’autre ? Comment ne pas soupçonner une collaboration délibérée pour falsifier les données sur l’emploi ? Est-il vraiment plausible qu’une simple erreur de calcul de fonctionnaires subalternes ait conduit à une erreur aussi flagrante dans les statistiques de l’emploi sur une année entière ?

Si les États-Unis ont falsifié les données de manière aussi intentionnelle et ouverte, c’était dans le but de justifier la hausse des taux d’intérêt au cours de l’année écoulée. Cependant, ces hausses n’ont pas servi l’économie, mais plutôt des objectifs politiques.

Ne pouvant se permettre une guerre militaire et ayant perdu la guerre commerciale, les États-Unis n’ont d’autre choix que de se tourner vers une guerre financière. Aussi ont-ils augmenté démesurément le taux d’intérêt du dollar afin de lancer une offensive financière, pour semer le chaos et perturber les économies étrangères à travers une manipulation à grande échelle des flux de dollars. Le coût de cette stratégie, considérable, est comparable à celui d’une guerre de moyenne envergure.

Puisque les États-Unis ont investi, ils attendent naturellement des bénéfices stratégiques significatifs de retour. L’objectif optimal aurait été de provoquer l’effondrement de l’économie chinoise, ou à défaut, celui de l’économie russe. La déstabilisation de seulement quelques petites économies asiatiques aurait été considérée comme un échec. Néanmoins, un an plus tard, force est de constater que non seulement les économies chinoise et russe ont tenu bon, d’autres pays asiatiques ont su également tenu le coup.

Finalement, les États-Unis n’ont pas pu aller jusqu’au bout, et se sont vu obligés de baisser le taux d’intérêts, sans avoir obtenu de bénéfices. A l’issue de cette guerre financière, ils n’ont rien récolté malgré les coûts engagés.

Aujourd’hui, les États-Unis ont perdu la prédominance dans de nombreux domaines. Cependant, il leur reste un dernier bastion où ils peuvent encore prétendre à la suprématie : celui des statistiques. Désormais, ils assument l’hégémonie en la matière.

(Cet article a été recomposé sur la base d’un article de Yuanfangqingmu, et ne représente pas la position de l’Ambassade de Chine en France)



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